Hé oui, depuis toute petite, le mois de décembre c'était le mois du bricolage, de la déco récup, noix peinte, pommes de pin, étoiles de papier et de la préparation de cadeaux maisons, genre tricot. Je me souviens, un jour j'ai crocheté une cravate verte pour mon grand père. Je crois qu'il l'a mis au moins une fois....

Donc aujourd'hui j'ai fait du bricolage.

Comme chaque année, depuis que le concours existe, je participe à la forêt de Noël. Au début, cette forêt était installé dans des lieux clos et surveillés, maisons des jeunes, musée, médiathèque etc... depuis quelques années elle est à l'extérieur? il faut donc choisir des décorations pas chères, exit le sapin avec des pièces de collection, avec de la dentelle ou des orchidées, et bienvenue à la déco récup, à la déco papier, à la déco d'imagination. Il faut aussi une déco qui résiste à l'extérieur. Cette année, j'ai décidé de faire blanc, il semblerait, mais je l'ai appris par la suite, que c'est le thème de l'année. donc ce sera blanc quand même.alors aujourd'hui j'ai fais du bricolage. Du papier mâché, que j'ai peint en blanc. Il me restera à faire les finitions. Vous pourrez découvrir mon sapin ( et voter pour moi !), à partir du 19 décembre au Grün.

Le vin chaud on en entend parler depuis toujours, partout. ET en fait le vin chaud vient du Nord. C'est les gens du Nord, les suédois entre autres, qui ont un jour eu l'idée de chauffer le vin. Celui-ci avait tendance à être aromatisé d'épices. Il ne devait pas être très bon, car déjà du temps des romains, voir des grecques, on y ajoutait divers ingrédients et depuis on n'a jamais cessé. Cette habitude d'ajouter de la cannelle, du sucre, des clous de girofle, de la badiane, de l'anis et autres herbes aromatiques a donné certains vins cuits dans le sud,qui se dégustent froids et des vins cuits chauds dans le Nord. Il y a le Glögg et le Glühwein en Allemagne. Et plus loin à l'est, ils ont la vodka, mais elle, pas besoin de la chauffer!

En fait le vin chaud est devenu au fil du temps la boisson chaude des marchés de Noël. Personne n'y échappe et si vous n'aimez pas l'alcool chaud, ce n'est pas grave buvez du jus de pomme chaud. Franchement, moi j'aime le bon vin, si possible bu à la bonne température et sans ajouts. Quand j'ai froid, un thé, une tisane, éventuellement un Jagertee ou un grog voir un viandox ( mais je crois que ça n'existe plus), ça me va très bien.

Bref pour faire un bon vin chaud, il faut un bon vin,rouge ou blanc, ensuite on y ajoute du sucre ou du miel, de la cannelle, du clou de girofle, de l'anis étoilé, des zeste d'orange et /ou de citron. C'est une bonne base, après pourquoi pas un peu d'arôme de chocolat, ou de vanille voir de framboise, allez soyons fous....

Saint Nicolas, patron des écoliers, Saint Nicolas patron de Nancy et de St Nicolas de Port qui détient une relique, la phalange dextre bénissante, Saint Nicolas patron des marins, des enfants, des célibataires, des avocats ou encore des prisonniers ( source Wikipédia).

Saint Nicolas est un évêque né en Turquie au 3ème siècle. Nicolas de Myre ou encore Nicolas de Bari. D'ailleurs en Italie a Bari, une magnifique basilique lui est consacrée.

Au fil des siècles, la légende de Nicolas s'est forgée pour devenir une tradition festive surtout présente dans le Nord et l'Est de l'Europe en passant par la Lorraine et l'Alsace.

A Cernay, Saint Nicolas est venu trois fois, dans les écoles maternelles hier où il est venu en calèche, puis aujourd'hui au quartier Bel Air, accompagné de son âne et enfin tout simplement à pied au centre ville, cet après midi. A chaque fois les enfants l'accompagnaient, certains avec enthousiasme d'autres plus craintifs. Et chaque fois ils recevaient des mannalas, des bonbons ou des clémentines.

A aucun moment, ne s'est posée la question de la laîcité qui fait débat aujourd'hui. En effet, pour les enfants et pour la plupart des parents, Saint Nicolas fait parti de la tradition, de la période de Noël qui n'a qu'un seul objectif, faire rêver et faire plaisir, aux enfants comme aux parents et aux grands parents dans une belle mixité intergénérationnelle et interculturelle.

Même le Hans Trapp est passé à la trappe, il ne vient plus sachant qu'il n'impressionne plus beaucoup les enfants

C'est une spécialité qui m'a toujours fascinée quand j'étais enfant sans pourtant que j'aime trop le manger, il était trop noir et sentait le schnaps. C'est une spécialité du vignoble semble-t-il, mais je n'ai rien trouvé qui en explique les origines. Je sais par contre que c'est une recette pour ménagère économe. Chez nous c'est ma grand mère qui le faisait. La recette commençait par la cueillette des fruits. Elle avait un petit verger et les fruits qui restaient après la mise en bocaux et en confiture étaient, pour les plus beaux mis à sécher et les autres étaient mis dans un tonneau pour en faire du schnaps. A l'automne, une pièce vide chez ma grand mère servait de séchoir. Elle y mettait en premier, les fleurs et les herbes pour ses tisanes d'hiver, elle mettait également à secher sa récolte de champignons (surtout les trompettes de la mort, les plus abondants et les plus facile à secher) et .ensuite elle étalait sur un linge les quartiers de poire et de pomme, des quetsches.

Début décembre, elle commençait à réunir les ingrédients pour les baeraweka,( pain aux poires en français), à acheter les figues et les raisins secs et la cannelle, à préparer les noix. Je ne sais plus exactement ce qu'elle mettait dans ses baerawecka, mais il y avait des pommes séchées, des poires séchées, des figues et des raisons secs, du kirsch et de la cannelle, du sucre, des noix et soit de la pâte à pain soit de la mie de pain sec. Tout cela était réuni, mis en boule, façonné en forme de pain et mis à cuire. Pour la finition elle mettait du sirop de sucre sur les pains et une unique cerise confite entourée de deux losanges d'angélique. C'est la seule chose que j'aimais.

Ensuite de Noël à la fin janvier on mangeait quasi à chaque repas une fine tranche de ce pain.

Et j'avoue, je n'en raffole toujours pas, par contre, il me rappelle à chaque fois ma grand mère, sa chambre séchoir, où se mêlait tous ces parfums de tisane et de fruits.

Quand j'étais plus jeune, il y a de ça une quarantaine d'année, on avait une voisine, Madame Courtois qui faisait d'excellent petits gâteaux, fondant à souhait. Ma mère lui un jour demandé la recette et depuis je les fais toujours. Dans mon livre de recette , ils s'appellent "petits gâteaux de Madame Courtois": Alors, il faut: 2 oeufs, 100g de crème, 180g de beurre, 180g de sucre, 400 g de farine, ½ sachet de levure, un arôme ( vanille, kirch, orange ou cannelle) et un jaune ou deux pour dorer.

Le truc est dans le coup de main/ il faut mélanger le beurre et le sucre seul, pendant longtemps, de préférence à la main et surtout pas au robot, jusqu'à ce que le sucre a entièrement fondu, et que le mélange soit devenu blanc et mousseux. Ajouter ensuite les deux oeufs, l'un après l'autre, puis le reste des ingrédients. Mettre la pâte au frais et laisser reposer. Le repos, de deux heures minimum voir d'une nuit c'est important. Quand je fais des gâteaux, je prépare toujours la pâte la veille.

Ensuite, il faut allumer le four TH 200°, étaler la pâte et découper des ronds à l'emporte pièce. Pas la peine de faire des forme compliquées, la pâte s'étale un peu à la cuisson et les bords deviennent fins et friables. Les dorer à l'oeuf et les enfourner pour environ 10mn. Il doivent juste dorer, pas brunir.

Et voilà ils sont prêts à être mangés. Ils ne se gardent pas trop longtemps 2 semaines maxi, après ils sont toujours comestibles mais le beurre a tendance à prendre un petit goût de rance.

Voilà! Bon appétit.