François Hummel prend sa retraite

Qui ne connait pas François Hummel. Il est présent depuis 24 ans à l'école des Tilleuls et des Géraniums et a vu passer de nombreux élèves et de nombreux enseignants dans ses quatre cours d'école. Concierge aux ressources multiples, il avait toujours la solution pour une réparation, toujours disponible, très gentil et serviable, il a fait l'unanimité dans le petit monde des écoles du centre. Il aurait pu partir en décembre mais il a préféré terminer l'année pour les enfants qu'il aime et qui le lui rende bien.

Il a été fêté aux ateliers par ses collègues, au Géraniums par les enfants qui lui avaient préparé une chanson, aux Tilleuls où il a été particulièrement gâté: des avions porteurs de messages se sont envolés du premier étage, deux livres d'images, composé de dessins d'enfants et de photos, des cadeaux, une poésie et un tonitruant « bonne retraite François » qui a conclut la petite fête organisé par les enfants. Trop ému pour s'exprimer il a laissé ce soin au directeur Alexandre Rost.

Il a ensuite offert un pot d'adieu dans la cour en invitant les enseignants, les anciens professeurs, et les parents délégués .

François Hummel a commencé sa carrière chez Lisch à l'usine de navette, puis il a continué aux tuberies Ermel jusqu'en 85. La même année, il est embauché par la ville de Cernay comme régisseur du Nonnenbruch où il encaissait les droits de parking. 10 francs à l'époque pour avoir le droit de stationner. Très vite, il a pris ses fonctions de concierge des écoles, poste qu'il a occupé jusqu'à aujourd'hui. Il a déjà initié son successeur Nordine Adrar aux multiples tâches à accomplir.

Sa retraite,il la passera en compagnie des pompiers vétérans, des collègues de l'amical des personnels communaux. Il fera du sport et jouera aux échecs.

Finalement, les gens finiront peut-être par s'approprier le parc. Déjà le manège est resté deux semaines , il restera jusqu'au bûcher samedi soir,la preuve que l'exploitant y croit au parc.
Mardi, deux classes des Tilleuls sont venus y faire des jeux; Bravo à eux.
La police municipale, si elle en avait plus le temps pourrait faire appliquer le decret interdisant aux chiens de crotter sur le gazon ou au moins obligeant les maîtres à ramasser les crottes. Mais ils ne sont que quatre. 
Ce parc a coûté cher en deniers publics pour sa réalisation et coûte toujours cher pour son entretien, si ce parc est un luxe, c'est un luxe qui appartient à tous alors soyons en fier et profitons-en.

Pour sa seconde fête de la musique, ou même la première puisque l'année dernière elle était perdue (la fête) dans la grande fête inaugurale, le Parc des Rives de la Thur montre toutes ses capacités et son attractivité auprès du public.

Cela pourrait ou devrait susciter bien plus de vocations pour l'animer et le faire vivre.

J'ai déjà évoqué au tout début, l'envie, si ce n'est la nécessité d'installer une buvette, quelque part au bord de l'eau, sur l'esplanade Sud ou sous les arbres, ou encore au niveau de la nasse salon, par jour de grand beau temps, et donc d'affluence.
 Ce serait un challenge pour l'une ou l'autre association. Un « glasmannala », en l'occurrence Jean Pozzo président du carnaval de Mulhouse, serait prêt à tenter l'aventure avec un concept allemand (très sympathique) et des glaces italiennes (excellentes).

Pour le moment, les associations n'ont pas encore eu l'idée de s'approprier ce parc pour y délocaliser l'une ou l'autre de leurs activités. Il y a eu les tricoteuses venues papoter au bord de l'eau un samedi après midi. Il y a eu des potiers, un grand marché s'est tenu l'année dernière. La même chose pourrait se faire à plus petite échelle. Il y a un grand espace devant la nasse salon, qui selon les concepteurs du parc devrait accueillir les fans de ballons, de badmington, de freesbee etc...

Il y a la nasse d'accueil et ses marches, proches du centre ville, pour une fête champêtre. Les écoles pourraient y organiser de superbe jeu de piste ou autre parcours sportifs, comme l'a fait le club d'orientation de Mulhouse.

En tout cas pour la fête de la musique, le public était là malgré le temps froid et maussade et les musiciens étaient là aussi, il y en avait même plus que prévu.

Tous ceux qui y sont allés ont fortement aimé le lieu.

Ce qui serait sympa aussi, ce serait de baptiser les différents lieux du parc, Esplanade Nord, ou Sud ça fait géographique, les aires de jeux n'ont pas de nom non plus, les autres endroits sont signalés par leur nacelle quand il y en a une. Des plaques dessinés par des enfants pour les signaler et pourquoi un flèchage vers les endroits importants, les choses à voir etc...seraient des pistes pour faire vivre le parc.

La commune de Steinbach a reçu la chapelle Saint Morand sur la Loh par donation des soeurs Christiane et Monique Gugenberger. Cette chapelle a été érigée en 1930 sur l'ancien emplacement d'un calvaire. Elle était dédiée aux soldats français morts pendant la bataille de Steinbach lors de la première guerre mondiale. La commune accepte la donation et décide de rénover la chapelle. Le financement des travaux se fera via diverses subventions et une campagne de souscription organisée sous l'égide de la Fondation du patrimoine à laquelle la commune décide d'adhérer.

Le foyer de steinbach sera lui aussi partie prenante dans la restauration de la chapelle, En effet, il y a vingt ans déjà, sans savoir que la chapelle appartenait à un particulier, Gilles Grieneisen, lui avait redonné un peu de lustre à l'aide de jeunes steinbachois membres du foyer.

           Convention avec le Lycée du Bâtiment

Pour reprendre cette démarche pédagogique, Christine Agnel a eu l'idée de confier le chantier de rénovation au lycée du bâtiment Gustave Eiffel de Cernay, toujours friand de ce genre de défi qui mets ses élèves en situation réelle. La convention entre la commune et le lycée a été signée par le maire Marc Roger et le proviseur Raymond Amann. Mais entre temps, les professeurs Denis Zimmermann et Dominique Belcastro pour la peinture et les finitions, Jean Louis Haller pour la ferronerie et leurs élèves ont déjà bien travaillé sur le projet et proposent un programme de rénovation bien plus élaboré que le simple toilettage prévu initialement: les murs de la chapelle seront rénovés à l'extérieur, ils recevront à l'intérieur un enduit d'argile et de terre locale avec des sarments de vigne incrustés, un plafond en voûte, peint comme un ciel étoilé, des fresques et un rétable. Les ferronniers créeront un grand portail et des protection pour les fenêtres. « C'est un lieu fort, chargé d'histoire, qui s'inscrit dans le paysage. Nous voulons faire un travail qui intègre toutes les données y compris l'environnement. Il s'agit d'une prise en compte global du lieu. Ce sera un projet plus artistique qu'économique» Explique Denis Zimmermann.

Pour les professeurs et pour les élèves, il est important de travailler sur un vrai chantier plutôt qu'un chantier école voué à la démolition. « Sans faire de la concurrence aux vraies entreprises, nous faisons du travail professionnel, dans un cadre pédagogique, ce qui est beaucoup plus motivant et valorisant pour les jeunes élèves. » précise Raymond Amann.

L'enthousiasme est tel parmi les jeunes et les professeurs qu'ils ont dès le lendemain installé le chantier sur la Loh et commencé à gratter les murs.